Christophe Leclercq, administrateur délégué du Groupe NEWELEC – DAUVISTER, a accepté de répondre à nos questions !

Christophe Leclercq, administrateur délégué du Groupe NEWELEC – DAUVISTER, a accepté de répondre à nos questions !

Q : Pourriez-vous nous décrire votre parcours et ce qui vous a mené chez NEWELEC ?  

R : Après 5 années d’études à HEC Liège, achevées en 2001, j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur de gestion.  

J’ai débuté ma carrière le 4 septembre 2001 chez ACCENTURE, un cabinet de conseils IT et process basé sur Bruxelles.  

Quelques jours plus tard, il y a eu l’attentat du 11 septembre 2001 et le monde a changé. L’économie a subi une crise importante. Nous étions près d’une centaine à commencer dans cette entreprise, et plus de 80 personnes ont été licenciées la semaine suivante… J’ai eu la chance d’être épargné car nous devions travailler sur un important contrat passé avec le SPF Finances. Un début de carrière sur les chapeaux de roues… 

J’ai travaillé chez ACCENTURE pendant trois ans, dans des projets qui sont encore connus aujourd’hui, dont TAX ON WEB et la Banque Carrefour des Entreprises. C’était le début de la digitalisation des services de l’Etat.  

En janvier 2004, la société que mon père, Gérard LECLERCQ, avait créée en avril 1985, a eu besoin de sang neuf et j’ai intégré l’entreprise familiale pour m’occuper, dans un premier temps, de l’informatique (internet, mails, ERP,… etc.).

Mon père avait toujours eu envie de nous transmettre le flambeau, à mon frère et à moi. Mon frère est d’ailleurs aujourd’hui mon associé chez NEWELEC.  

Nous avons grandi avec cette entreprise et savions qu’un jour ou l’autre, nous aurions l’opportunité de l’intégrer. 

Mon frère a débuté chez NEWELEC un peu avant moi, en 2003, fraichement diplômé Ingénieur Industriel de l’Institut Gramme à Liège. Je l’y ai rejoint en janvier 2004. Nous avons tous deux des connaissances assez complémentaires, l’un orienté technique et opérations et l’autre orienté management et business finances.  

Je suis donc arrivé en 2004 dans cette PME familiale, qui contrastait avec la multinationale américaine dans laquelle j’avais travaillé avant. 

Mon père m’a très rapidement donné carte blanche pour moderniser la gestion de l’entreprise sur le plan informatique, pour passer au numérique et donner une adresse e-mail à tous nos collaborateurs, par exemple, ce qui n’était pas le cas avant mon arrivée… J’ai donc travaillé sur le volet digital durant mes 2-3 premières années.  

Ensuite, parallèlement à cela, nous nous sommes attaqués à la réorientation commerciale de l’entreprise, mon frère et moi, parce que mon père réalisait grosso modo 50 à 60 % de son activité dans la sidérurgie à chaud pour Arcelor.  

Or, en 2003, le patron d’ARCELOR de l’époque (Guy Dollé) a annoncé la fermeture de la phase à chaud (c’est-à-dire des hauts fourneaux B d’Ougrée et 6 de Seraing, ainsi que du site de Chertal). Il a donc fallu, dès 2004-2005, opérer une profonde réorientation commerciale de NEWELEC. A l’époque où je suis arrivé, on faisait 8.500.000 € à 9.000.000 € de chiffre d’affaires, dont plus de la moitié dans les usines liées à la phase à chaud. Nous étions donc très (trop) dépendants d’ARCELOR MITTAL. 

Désormais, 20 ans plus tard, nous réalisons 42.000.000 € de chiffre d’affaires sur 3 sites en Belgique. Nous comptons des clients dans tous les secteurs d’activités, que ce soit dans l’Industrie, l’Infrastructure et le grand Tertiaire.

Il y a également eu des évolutions plus récentes. En 2017, le groupe LUMINUS nous a approchés, car il souhaitait élargir son offre de services. A l’heure actuelle, fournir de l’électricité et du gaz n’est plus très rentable et est risqué. LUMINUS a donc développé une stratégie d’acquisition d’entreprises actives dans le service énergétique en Wallonie et en Flandres.  

En Wallonie, ils ont racheté DAUVISTER en 2015 pour le photovoltaïque et le chauffage. En 2017 ils ont acheté NEWELEC pour la partie électrotechnique industrielle. Mon frère, notre associé Eric MERTENS et moi-même sommes toujours actionnaires à hauteur de 30 % du groupe, que nous pilotons au quotidien. Nous sommes les administrateurs délégués de ce nouvel ensemble, qui a connu une croissance assez soutenue depuis l’entrée de LUMINUS au capital. LUMINUS est au cœur de la transition énergétique et se préoccupe de ce qui concerne l’électrification des moyens de production, du chauffage et de la mobilité (pour les bornes de recharge électrique, par exemple), et de la production d’énergie renouvelable (l’éolien, le photovoltaïque, les cogénérations, l’hydrogène,… etc.). Ce sont des métiers dans lesquels nous étions actifs il y a 10 ans et maintenant, avec l’arrivée de LUMINUS, nous sommes parmi les leaders en Wallonie et à Bruxelles. 

Tout début 2022, DAUVISTER et NEWELEC ont été rasssemblées dans un même pôle « Services Energétiques Wallonie » et j’ai pris la tête de celui-ci. Il regroupe près de 400 collaborateurs et réalise environ 75.000.000 € de chiffre d’affaires annuel. Nous avons encore l’intention de professionnaliser et d’optimiser la structure en ce qui concerne l’IT, la finance et le juridique, vu l’ampleur du groupe, le nombre de travailleurs et les contrats importants qu’il génère. Nous travaillons encore beaucoup avec actéo.

Q : Comment s’est traduite l’arrivée de LUMINUS dans la vie quotidienne de NEWELEC ?  

R : L’arrivée de LUMINUS a généré beaucoup de questions légitimes chez nos collaborateurs, mais ces doutes se sont rapidement dissipés. Pour nous, les dirigeants, l’adossement de notre entreprise familiale à un groupe industriel actif dans l’énergie était un mouvement stratégique réfléchi apportant une grande valeur ajoutée à l’entreprise, qui offrait par ailleurs un avenir professionnel à nos collaborateurs. Nous comprenions toutefois que le fait de passer d’une PME familiale à un environnement plus corporate, d’ampleur nationale, génère des craintes. Elles ont été balayées lorsqu’ils ont compris que nous resterions à la manœuvre et que les administrateurs délégués seraient ceux qu’ils avaient connu, avec les mêmes valeurs et les mêmes modes de fonctionnement.  

Les personnes les plus impactées par l’arrivée de LUMINUS dans le Conseil d’Administration étaient finalement mes associés et moi. Il n’y a pas eu énormément de changements, si ce n’est la croissance que j’ai évoquée. Ils sont entrés dans le capital en 2017, on réalisait grosso modo 20.000.000 € de chiffre d’affaires. Fin 2022, on a réalisé 43.000.000 €. On a doublé le chiffre d’affaires en 5 ans, grâce aux opportunités offertes par LUMINUS, c’est-à-dire l’éolien, le photovoltaïque, et de gros projets comme le « Plan Lumières » initié par la SOFICO et le SPW en 2019 sur l’ensemble des autoroutes wallonnes. 

L’arrivée de LUMLINUS au capital de notre société est donc plutôt positive, à l’exception de quelques contraintes telles que le reporting financier, qui impacte le management que je représente. Pour le reste, et plus particulièrement nos travailleurs, cela n’a généré que du positif : plus de travail, plus de possibilités et plus d’opportunités de carrières. 

Par ailleurs, aujourd’hui, la jeune génération en plus est sensible aux causes environnementales et ça fait sens pour nos collaborateurs de travailler dans une entreprise active et leader dans la transition énergétique.  

Q : Quel a été votre parcours en parallèle de NEWELEC ?  

R : Dans un premier temps, en 2004, MEUSINVEST est entrée dans le capital de NEWELEC et c’est de cette manière que j’ai rencontré, très jeune, Régis JEHASSE, ancien CEO de MEUSINVEST. Ensuite, MEUSINVEST a créé, avec plusieurs entrepreneurs liégeois, STARTUP INVEST, un fonds voué à investir dans un certain nombre de startups. C’est à travers cette expérience que j’ai pu connaitre ce fonds qui a tant évolué pour devenir NOSHAQ. Finalement, en 2017, je suis devenu administrateur indépendant chez NOSHAQ.  

Mon mandat a été renouvelé en 2023 et je suis par ailleurs devenu Président du comité d’audit.  

En 2014, j’ai également présidé l’Union Wallonne des Entreprises, section Liège, qui s’appelait l’UWEL. 

De par mon expérience dans cette organisation purement liégeoise, je suis devenu, en 2018, Président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Liège pour m’impliquer dans la représentation des entreprises liégeoises aux niveaux local et régional. 

J’ai toujours essayé de me créer un réseau « business » à Liège et ces organisations m’y ont aidé.  

Q : Y a-t-il un défi, un point d’attention permanent dans la gestion d’une entreprise telle que NEWELEC? Quels sont les principaux challenges d’une telle société à l’ère de la transition énergétique ? On entend des ingénieurs, en France notamment, tel que JANCOVICI, qui veulent revoir totalement notre façon de vivre. Est-ce que c’est une angoisse dans le secteur de l’énergie ou est-ce qu’on essaie justement de recréer un peu la façon dont on fonctionne actuellement ? La transition est-elle douce ?  

R : Il y a un paquet de questions concernant ce secteur, c’est sûr. Il y a des constats qu’on partage tout à fait avec JANCOVICI, au sein du Comité de direction de LUMINUS. Il ne faut pas avoir fait 10 ans d’Université en climatologie pour se rendre compte que les choses doivent changer. La décarbonation de nos énergies est impérative, il n’y a plus que Donald Trump pour en douter… 

Partant de ce constat, il n’y a pas de craintes à avoir pour NEWELEC au niveau commercial. Nous sommes actifs dans l’électricité et il s’agit d’un excellent moyen de cesser d’utiliser des énergies fossiles, à condition naturellement que cette énergie électrique soit produite par des énergies décarbonées. 

C’est la fameuse transition énergétique dont tout le monde parle : s’affranchir de la dépendance au pétrole et au gaz pour créer notre propre énergie, qu’elle soit de source éolienne, hydroélectrique, ou encore photovoltaïque.  

Grace à notre partenariat avec Luminus, une multitude d’opportunités s’offre à nous. Nous contribuons à l’essor de l’éolien et à celui du photovoltaïque. Nous réfléchissons actuellement à l’hydrogène et d’autres acteurs liégeois se positionnent également à ce sujet.  

Plusieurs dizaines de projets se créent, parfois avec l’appui des pouvoirs publics, parce qu’ils ne sont actuellement pas tous économiquement rentables dans un délai raisonnable.  

La décarbonation est un objectif noble, mais d’un point de vue économique, il n’y avait, jusqu’à récemment, pas d’intérêt économique à s’atteler à cette problématique. L’hiver dernier, la crise énergétique a fait multiplier par 4 ou 5 le coût de l’électricité et le prix du gaz, ce qui a constitué un réel moteur, pour les pouvoirs publics, les chefs d’entreprises et les particuliers, pour investir dans des solutions leur permettant de réduire leurs factures et de maitriser leurs dépenses énergétiques à plus long terme.

Q : En termes créatifs, appartenir au Groupe LUMINUS doit offrir les opportunités et les moyens pour avancer.  

R : En effet, l’innovation au sein des PME est complexe à mettre en œuvre. Au sein d’un groupe comme Luminus, il y a la possibilité de dégager des budgets “innovation” et de se lancer dans un business development plus facilement.

Q : Il y a un constat que je pose personnellement c’est que la réglementation, notamment wallonne, n’aide pas l’innovation pour le moment, je pense notamment à la pénalisation des systèmes de chauffage électrique par la réglementation PEB (exception faite des pompes à chaleur). Il y a donc des freins juridiques à certaines créations qui ont toute leur importance vu la période charnière dans laquelle nous nous trouvons. Ressentez-vous des difficultés dans votre entreprise ?  

R : Oui. Je ne connais pas exactement la réglementation wallonne en ce qui concerne l’innovation, donc je ne m’aventurerai pas là-dedans. Par contre, le constat général est que les entreprises et les citoyens doivent s’adapter rapidement à la transition et aux impératifs économiques liés à la crise énergétique ; or, la réglementation et les mesures de soutien sont beaucoup plus lentes et rigides (il est, par exemple, nécessaire d’effectuer d’un audit préalable). Elle doit aussi s’adapter. Cela souligne l’ampleur du défi, car il est difficile, pour les institutions, de changer rapidement et efficacement d’orientation.

Q : Qu’est-ce qui, selon vous, distingue NEWELEC de ses concurrents sur le marché ?  

R : Si je devais ajouter un élément parmi ceux qui ont déjà été évoqués, c’est certainement notre état d’esprit : nous sommes restés une entreprise avec des valeurs familiales fortes et un ancrage local intact malgré notre appartenance à un groupe. 

Nous travaillons beaucoup sur l’adhésion et la fidélisation du personnel. Cela nous distingue d’autres entreprises dont le turnover a augmenté, notamment en raison du Covid, de la pénurie de main d’œuvre qualifiée et des nouvelles générations qui changent plus rapidement d’orientation. Chez nous, il y a certes un roulement, mais il est limité. Nous avons un personnel de qualité, fiable et efficace.   

Nos clients le ressentent, d’ailleurs, parce qu’ils savent que nous les connaissons et que nous comprenons leurs besoins, grâce à un personnel qui collabore avec eux depuis des années.   

Q : Que met en œuvre NEWELEC pour maintenir cet esprit d’équipe ?  

R : Au-delà de l’écoute et du partage que nous instituons dans notre management, nous organisons souvent des événements de team building. Nous avons également mis en place un tutorat des plus jeunes par les plus âgés, qui perpétue cette transmission de valeurs plutôt familiales. 

Nous avons notamment eu des travailleurs qui sont partis et puis revenus, car cette ambiance de travail leur manquait.  

Q : Quels sont les défis à venir pour NEWELEC ? 

R : Le principal défi est d’attirer les talents vers nous.  

Il y a une pénurie de main d’œuvre qualifiée dans le secteur technique, que ce soit au niveau des chantiers ou des bureaux.

Il manque, sur le marché,  d’électriciens qualifiés, de chauffagistes, dessinateurs, ou encore de monteurs. 

Nous devons entrer dans des parcours de formation, trouver des solutions avec d’autres partenaires externes à l’entreprise, que ce soit avec les fédérations telles qu’AGORIA ou TECHNIFUTUR.

Actuellement, l’enseignement technique et qualifiant est totalement défaillant et il n’y a plus de volonté, chez les jeunes, de s’engager dans ces filières. Pourtant, ce sont des métiers d’avenir. Les salaires sont plus que corrects et des techniques sont mises en œuvre pour qu’ils soient moins pénibles qu’avant. Ce sont des métiers valorisants et valorisés !  

C’est un vrai défi chez NEWELEC, comme pour toutes les entreprises du secteur, de convaincre les jeunes de s’engager dans ces filières et de les former pour les amener au niveau que requiert la transition énergétique.  

Le corollaire de ce défi, c’est-à-dire la découverte et la formation de jeunes talents, est qu’en interne, il faut accompagner la croissance en structurant et en professionnalisant l’entreprise.  

Q : Et dans le cadre de votre propre vie professionnelle, y a-t-il un événement qui vous a rendu particulièrement fier ?  

R : D’une part, je vous l’expliquais, l’entrée dans le capital de LUMINUS. C’est une vraie fierté d’être entré dans les radars d’un acteur majeur du secteur de l’énergie, cela offre un avenir à tous nos collaborateurs au-delà de ce que nous aurions pu leur permettre en restant seuls.

D’ici 2024, nous allons prendre de l’ampleur car nous venons de déménager dans un bâtiment flambant neuf dans les Hauts-Sarts à Herstal. Nous en sommes très fiers. Lorsqu’il a ouvert l’entreprise, mon père a commencé dans des maisons de village à Vottem. 40 ans plus tard, nous inaugurons 2500 m² de hall de production et de stockage et encore 1200 m² de bureaux, dans des infrastructures modernes.  

Q : Et au contraire, avez-vous un regret ou regrettez-vous une décision que vous avez prise ou un chemin que vous n’avez pas emprunté à un moment ?  

R : Il y a certainement certains dossiers qui nous ont échappé, sur lesquels on aurait voulu travailler. Je pense qu’on aurait pu arriver plus vite dans le secteur des énergies renouvelables, comme le photovoltaïque par exemple, mais on y est arrivé finalement grâce à LUMINUS.

En 2022, nous avons repris les rênes de l’entreprise DAUVISTER à Francorchamps (elle-même filiale de Luminus) et, grâce à cette collaboration entre NEWELEC et DAUVISTER, nous sommes devenus un acteur majeur dans le photovoltaïque en Wallonie et à Bruxelles. Finalement, donc, c’est plutôt positif !  

Q : Y a-t-il quelque chose que vous souhaitez ajouter ?  

R : Oui, au sujet de mes “autres casquettes” comme mon mandat d’administrateur chez NOSHAQ ou la fonction que j’ai occupée durant 4 ans au sein de la Chambre de commerce et de l’Industrie de Liège.

Je m’engage dans ces mandats parce que je suis profondément attaché à Liège et à ses environs. Je trouve une certaine satisfaction dans le fait de contribuer au dynamisme socio-économique de ma région.

Pour le moment, on a du mal à “ranimer” la ville, qui est plongée dans sa léthargie post Covid et dans les travaux du tram ; mais son potentiel est énorme et je suis convaincu qu’elle va revivre plus belle et plus forte que jamais dans les prochaines années.  

Je pense que lorsque le tram sera inauguré, la Ville et tous ses acteurs, tels que le GRE et NOSHAQ, contribueront à ce renouveau. 2030 sera un cap pour Liège, qui peut se placer dans le top des métropoles européennes. Au-delà de la ville, on peut par exemple rêver à de belles entreprises industrielles qui viendront s’installer sur des sites industriels requalifiés, tels que Chertal. Nous disposons de réserves foncières très importantes et c’est un atout colossal, alors que certains échelons européens sont complètement saturés. Dans le futur, la nécessaire réindustrialisation de l’Europe pourrait passer par Liège grâce à nos moyens fonciers et à notre culture industrielle.   

J’estime pouvoir apporter ma modeste contribution à cette belle ambition, par l’intermédiaire de NEWELEC, par mon engagement au travers de NOSHAQ et par le biais d’autres institutions liégeoises.  

Si vous le voulez bien, nous allons terminer l’interview, selon l’usage, dans « act’écho » par le questionnaire de Bernard PIVOT. 

  • Quel est le mot de la langue française que vous préférez ?  

R : Amour 

  • Quel est le mot de la langue française que vous détestez le plus ?  

R : Impossible  

  • Quelle est votre drogue favorite ?  

R : La musique 

  • Quel est le son ou le bruit que vous détestez ?  

R : Le bruit de la tondeuse 

  • Quel est votre juron, gros mot ou blasphème favori ?  

R : Purée (pour ne pas dire autre chose…) ! 

  • Quel est l’homme que vous choisiriez pour illustrer un nouveau billet de banque ?  

R : Martin Luther King 

  • Quel est le métier que vous n’auriez vraiment pas aimé faire ?  

R : Médecin 

  • Quelle est la plante, l’arbre ou l’animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ? 

R : Le chêne  

  • Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous l’entendre vous dire après votre mort ? 

R : Il n’existe malheureusement pas.  

Q : Grand merci, Monsieur Leclercq ! 

Rédaction